Entrer dans la propriété et tourner à gauche avant le petit étang situé face au grand logis.
Cet étang (A), construit au 12ème siècle et alimenté par une conduite d’eau forcée, servait à l’élevage du poisson, à l’alimentation de la grande roue du moulin à grains situé en face et aux besoins en eau des moniales. Le moulin détruit en partie par un incendie ne comprend plus qu’un rez de chaussée.
En face, se trouve le bâtiment principal du grand logis qui abrite, au premier, le dortoir des moniales, au rez de chaussée le réfectoire.
A droite, on aperçoit les baies extérieures de la salle capitulaire.
Contourner le moulin par la gauche, descendre sur la droite par les escaliers et entrer dans le jardin de la Prieure.
Du jardin, la façade sud (B) s’élève majestueuse. On peut voir, de la gauche vers la droite :
Une grange avec un clocheton qui abritait outils et réserves du monastère.
Puis, sur trois étages, les appartements de la Prieure (salle à vivre, salle des registres, chambre).
Plus à droite, au premier, deux grandes baies à meneaux éclairant le réfectoire. Au dernier étage, une grande baie renaissance avec trois lancettes apporte la lumière du sud au grand dortoir.
Traverser le jardin.tourner à droite le long de la grange. Au milieu du bâtiment, entrer dans la cour intérieure par le parloir.
A l’origine bâtiment utilitaire (C), il est ouvert vers l’intérieur au 17ème siècle. Le cloitre qui faisait le tour de la cour est alors supprimé pour permettre, au rez de chaussée, l’ouverture de baies du réfectoire vers la cour intérieure. Les arcades sont démontées et incorporées à ce qui devient un parloir.
Entrer dans la cour du cloitre. Voir le jardin . Puis voir les façades
A gauche, un bâtiment (D) a été construit dans les années 1950 et est calé sur les ruines de l’église. Le grand corps de logis, situé en face, abrite au premier le dortoir qui pouvait accueillir jusqu’à quarante moniales.
Au rez de chaussée et de gauche à droite :
- La salle capitulaire, qui servait à réunir les moniales pour discuter de la vie de la communauté. Elle comprend deux piliers au centre avec six lobes. Cinq fenêtres à lancettes éclairent la pièce des deux cotés.
- Un grand portail ouvert à la Révolution pour permettre au fermier de faire entrer les charriots à foin.
- La porte d’entrée, à motifs, du passage aux champs qui permettait d’aller vers l’extérieur avant le percement du grand portail.
- Les fenêtres du réfectoire.
- Une porte d’accès sur perron, qui ouvre sur un escalier Renaissance en rampe droite avec voute en berceau, desservant le réfectoire, le dortoir et les étages des appartements de la Prieure.
Sortir de la cour par le portail par lequel vous êtes entré, et suivre à nouveau le chemin vers la droite jusqu’aux ruines de l’église
Là, se trouvent, sous un amoncellement de quatre mètres de pierres et de terre, les restes de l’église (E) dont les contours sont matérialisés par une haie d’Ifs ;
L’église d’origine était composée d’une nef d’environ quarante mètres de long, sans bas cotés, ni transept, et d’une toiture avec un clocher d’ardoises proche dans sa conception de celui de la grange.
En progressant, on aperçoit le chœur (F), mis à jour dans les années 50, qui montre les témoins des trois églises qui se sont succédées : l’église romane, l’église renaissance et celle du 18ème siècle qui laisse apparaître un revêtement d’un genre classique.
En descendant dans le chœur, à droite la sacristie. Cette pièce voutée porte les armes d’une des dernières Prieures de Longpré ; Sur un mur se trouve une niche qu’un ornementaliste décorée de rinceaux.
Sortir de « l’église » et reprendre le chemin à droite.
En amont, on peut voir le petit logis (G) construit, à l’époque Louis XIII, sur les ruines d’une ancienne chapelle, pour y accueillir un aumônier. Le bâtiment avec harpes et bossages est doté d’une toiture à croupes (quatre pans). L’enclos est fermé par un grand portail de pierres de taille daté de 1712.
Reprendre le chemin et, soit descendre directement vers les jardins de Sainte Léocadie, soit continuer le chemin par l’allée de tilleuls et revenir dans les jardins.
Ces jardins (H) comprennent en leur centre une salle capitulaire extérieure entourée d’Ifs au milieu de laquelle se trouve un bassin ovale. Ce bassin et ses quatre petits bras d’alimentation symbolisent, outre la croix du Christ, les quatre fleuves du paradis avec au centre une pierre dont doit jaillir la vie.
Revoir certains lieux ou jardins ou terminer la visite